Venezuela has the largest proven oil reserves in the world. It was once so rich that Concorde used to fly from Caracas to Paris. But in the last three years its economy has collapsed. Hunger has gripped the nation for years. Now, it’s killing people and animals that are dying of starvation. The Venezuelan government knows, but won’t admit it!!! Four in five Venezuelans live in poverty. People queue for hours to buy food. Much of the time they go without. People are also dying from a lack of medicines. Inflation is at 82,766% and there are warnings it could exceed one million per cent by the end of this year. Venezuelans are trying to get out. The UN says 2.3 million people have fled the country - 7% of the population.

Monday, October 24, 2011

CNC : l'amendement qui effraie le cinéma français

LEMONDE | 22.10.11 | 13h18   •  Mis à jour le 24.10.11 | 10h28 par Alain Beuve-Méry



Stupeur et consternation ont saisi, vendredi 21 octobre, les 600 invités des 21esRencontres cinématographiques de l'ARP, la société civile des Auteurs, réalisateurs et producteurs, qui se tenaient à Dijon, en Côte-d'Or. Toute la famille du cinéma français, voire européen, réunie pour deux jours, ne s'attendait pas à pareil coup. Les membres des institutions publiques, comme Eric Garandeau, président du Centre national du cinéma (CNC), non plus.

Avec au programme des débats sur une meilleure exposition du cinéma européen, animé par la réalisatrice Tony Marshall, ou sur les bouleversements du paysage audiovisuel et ses conséquences immédiates pour le cinéma, avec la présence de tous les pontes de la télévision - Nonce Paolini (TF1), Nicolas de Tavernost (M6),Rémy Pfimlin (France Télévisions) et Rodolphe Belmer (Canal+) -, le programme était déjà plus que chargé. Mais l'actualité s'est malicieusement invitée au rendez-vous.



Deux amendements, l'un voté jeudi soir, l'autre, vendredi midi, à l'Assemblée nationale ont largement contribué à animer le débat. Le premier amendement qui sanctuarise à 705 millions d'euros le budget du CNC était jugé, vendredi, très positif par M. Garandeau. Pour la première fois, l'assiette sur laquelle reposent les recettes du CNC était même élargie. Le second amendement, en revanche, a jeté le trouble parmi les professionnels.
En raison de la crise économique et de la menace qui plane sur la France deperdre sa notation triple A, le gouvernement a en effet décidé de fixer des plafonds pour toutes les taxes affectées, et de récupérer les surplus pour les réorienter vers le budget de l'Etat. Cette mesure concerne le CNC, mais aussi une trentaine d'autres organismes publics, comme le Centre national du livre (CNL), l'Agence pour la maîtrise de l'énergie (Ademe), l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII) ou encore les Voies navigables de France (VNF).
La profession s'est immédiatement mobilisée. Pour la première fois depuis la grande époque des débats sur l'exception culturelle, toutes les organisations professionnelles - ARP (Société civile des auteurs-réalisateurs-producteurs), BLIC (Bureau de liaison des industries cinématographiques), BLOC (Bureau de liaison des organisations du cinéma), SACD (Société des auteurs et compositeurs dramatiques) et UPF (Union des producteurs de films), qui regroupent plus de 25 associations et syndicats - condamnent "l'amendement gouvernemental visant àplafonner le niveau de chaque taxe affectée au CNC".
"Un tel amendement mettrait à bas le système de soutien mutualiste du cinéma français qui, depuis 1946, a permis de maintenir tout à la fois une industrie cinématographique forte et une création dynamique et diversifiée", soulignent les signataires. "Si un tel amendement était voté, le CNC ne pourrait plus remplir ses missions, qui sont au coeur du financement de la diversité culturelle", poursuivent-ils.
C'est pourquoi ils demandent "avec la plus grande fermeté", le retrait de cet amendement. "L'écrêtement, taxe par taxe est particulièrement dangereux", explique Pascal Rogard, directeur général de la SACD, "car il mène tout droit à la fin de l'autonomie budgétaire du CNC." Le CNC est aujourd'hui, financé par quatre taxes (sur les salles de cinéma, sur la vidéo, sur la VoD et sur les éditeurs et distributeurs de télévision).
Pour Florence Gastaud, secrétaire général de l'ARP, "Le cinéma est prêt à faire un geste en faveur de la solidarité nationale, mais à condition que cela ne remette pas en cause son système de financement." Dès lundi 24 octobre, une réunion interministérielle est prévue pour allumer des contre-feux. D'ores et déjà, un nouvel amendement devrait être proposé lors de l'examen au Sénat du texte litigieux.
Alain Beuve-Méry
merci le monde! 



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